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Il y a deux mille ans, notre quartier était
recouvert d’une forêt inextricable comme toute
la région environnante. Il était partie intégrante
de l>a grande forêt d’Ardenne.
Il est probable qu’un petit chemin de crête passait
sur le dessus de ce qui deviendra notre quartier (à
peu près dans l’axe de l’actuel Bd Kleyer).
Aucune fouille archéologique ne peut l’attester
mais cette hypothèse semble hautement probable.
Dominant ce qui deviendra le Laveu, dans les alentours de
St Gilles, il devait y avoir un autel en l’honneur de
VULCAIN, un dieu laid, difforme mais en tous cas nous dit
la mythologie, le plus industrieux des dieux de l’olympe.
Dans les sacrifices qui lui étaient offerts, on avait
l’habitude de faire consumer par le feu toute la victime.
Les poètes plaçaient la demeure ordinaire de
Vulcain dans une des îles Eoliennes, couverte de rochers
dont le sommet vomit des tourbillons de fumée et de
flammes.
Pour en revenir à notre autel élevé en
l’honneur de Vulcain, il faut dire que même si
ce ne sont que des écrivains liégeois du XVIème
siècle qui en signalaient l’existence, cela n’a
rien d’impossible car le lieu lui même inspirait
quelques frayeurs. Les hauteurs de notre quartier n’étaient
pas, en effet, très hospitalières.
Les anciens craignaient les vents impétueux qui régnaient
sur les sommets de St Gilles et les torrents qui de ces hauteurs
se précipitaient sur la vallée pendant les orages.
Gilles d’Orval (Moine de St Jacques) raconte vers 1050
que ce lieu était appelé “PUTEUS INFERNI”.
Dicuntur etiam ab incolis fulgura et tempestates de codess
loco ascendere.
(Il est dit par les habitants que la foudre et les tempêtes
montaient de ce lieu ...)
On raconte que, fin du siècle dernier, les vieux liégeois
parlaient pour ces hauteurs de
“IL TRÔ DEL PLEVE”
“IL TRO DES GRANDS INTS”
“IL MAUVA TRO”
La tradition populaire est souvent porteuse de messages intéressants,
il ne faut pas la négliger.
Partons si vous le voulez bien à la découverte
des habitants de cette grande forêt d’Ardenne
au 1er siècle avant Jésus-Christ.
Vers 58 avant Jésus-Christ, des bruits de guerre arrivaient
des profondeurs de la Celtique. César, le triumvir
romain, a franchi les limites de la Provincia à la
demande des Eduens : en effet, les Helvètes se trouvant
à l’étroit dans leurs âpres montagnes
ont envahi la Gaule...
Coups sur coups, on apprend le désastre des Helvètes
sous Bibracte, la défaite des hordes germaines d’Arivioviste.
Dans les campagnes, dans les huttes, partout, on commente
ces événements : le nom de César et de
son lieutenant LABIENUS est connu de tous.
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L’année suivante
(57), l’émoi est à son comble : les belges
ont percé à jour les desseins du proconsul. On
comprend, trop tard, qu’ayant appelé à leurs
secours un allié, les Gaulois se sont donné un
maître. Des émissaires annoncent partout que 300.000
belges sont sous les armes réunis en vaste confédération
pour arrêter l’envahisseur.
Les défaites successives des peuples
confédérés, l’extermination féroce
des Nerviens, des peuples Aduatiques, toutes ces sinistres
nouvelles mettent enfin debout les guerriers gaulois de notre
contrée. César vient de subir un échec
en Angleterre. Ses légions campent éparses dans
le pays des belges. C’est le moment de la vengeance
: AMBIORIX et ses EBURONS massacrent sans pitié les
cohortes de SABINUS et de COTTA à Tongres. Mais la
stratégie romaine a raison du courage gaulois.
César, averti, accourut pour délivrer ses troupes
et Ambiorix est refoulé dans les gorges d’Ardenne.
S’ouvre alors une ère sanglante. Le désastre
subi par ses troupes et infligé par les Eburons est
une plaie ouverte et saignante au coeur du triumvir.
Il hait profondément cet Ambiorix qui le premier avait
su montrer à la Gaule terrifiée que le Romain
n’était pas invincible. Et on voue le pays des
Eburons à un pillage en règle : les villages
et les moissons sont livrés aux flammes. On organise
en 53 avant Jésus-Christ la chasse à l’homme
: les habitants sont égorgés sans pitié.
César voulait effacer, affirme-t-il lui même
dans son DE BELLO GALLICO jusqu’au nom des Eburons.
Notre contrée fut donc bien remuée par cette
opposition César-Ambiorix. Les légendes ont
conservé des traces de cette guérilla entre
les romains et les hommes d’Ambiorix qui se réfugiaient
un peu partout. Exemple, les 4 fils Aymon et les Nutons :
Apparaît alors Vercingétorix le héros
arverne. La bataille de Gergovie, la défaite de César...
La prise d’Alésia et la soumission de Vercingétorix,
cet élève des druides, marque la fin de la Gaule,
de son indépendance, de sa gloire !
Lorsque César quitte définitivement la Gaule
notre pays est méconnaissable. Partout, ce ne sont
que ruines et désolation mais la population va progressivement
apprendre à coopérer avec le romain et des liens
commerciaux très intéressants vont s’établir.
Des routes vont traverser notre contrée de part en
part.
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Vers la fin du 3ème siècle après Jésus-Christ,
un riche colon fait installer sa villa sur les bords d’un
petit ruisseau qui dévale d’Ans, la Légia,
avant de se précipiter dans la Meuse.
Ce lieu deviendra une place où les démolitions
vont se succéder à un rythme important : la place
Saint-Lambert.
Au 5ème siècle, les invasions barbares détruisent
cette villa et la contrée retourne à un état
semi-sauvage.
Un siècle plus tard, Tongres perd peu à peu
de sa prépondérance pour Maestricht qui devient
la capitale administrative et religieuse en raison de son
emplacement privilégié.
Liège n’est , à cette époque, qu’un
petit village de cultivateurs et de bateliers, une ville-étape
en direction de Maestricht.
Les difficultés de navigation dans la zone de Liège
obligeaient les bateliers à passer un temps important
dans la traversée de la Meuse liégeoise.
Il fallait des chevaux frais pour le halage. Liège
est donc devenue une ville étape dans l’utilisation
de la Meuse pour le transport de marchandises. On retrouve
d’ailleurs de telles localisations tous les 30 kilomètres
sur la Meuse.
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Au VIIème siècle,
une grande famille, celle des Carolingiens, devient toute puissante.
Elle est originaire du district de Tongres et y possède
des biens considérables trouvant probablement leur origine
dans la villa gallo-romaine dont il était fait état
un peu plus haut.
Lambert, Evêque de Maestricht, lassé d’être
surveillé par le haut fonctionnaire royal (le comte)
installé à Maestricht fait de Liège son
siège de prédilection. Malheureusement, vers
705, pendant un de ses séjours, l’Evêque
est assassiné. Ce meurtre a un retentissement énorme.
Le prélat est considéré comme un martyr.
A l’endroit du crime, l’Evêque Hubert élève
une basilique de pierre et y dépose le corps de son
prédécesseur d’abord inhumé à
Maestricht. Liège devient l’objet d’un
pèlerinage célèbre. Hubert y fixe le
siège de sa résidence habituelle et ses successeurs
l’imitent.
La première église Ste Véronique (non
pas le bâtiment actuel terminé vers 1848) date
de cette période carolingienne et est des plus anciennes
de Liège.
Jean d’Outremeuse, un chroniqueur du XIVème
siècle nous raconte sa construction:
“Ogier le Danois (un compagnon d’armes de Charlemagne)
fit construire à Avroy, près de Liège,
une petite église qui fut achevée en l’an
815; au moment où le Pape Léon III était
à Liège. Ogier, son neveu, le pria de venir
bénir le sanctuaire. Le souverain pontife accéda
à ce désir et se rendit en Avroy accompagné
de tous les cardinaux, archevêques et évêques
qui avaient assisté au Concile d’Aix la Chapelle.
Le temple fut consacré le 16 avril. On raconte que
pendant la cérémonie de la consécration,
des pêcheurs d’Avroy avaient pris dans la Meuse
un saumon à deux têtes couronnées qui
aurait ensuite été présenté au
Pape et à l’Empereur...”
Faut-il croire entièrement cette légende racontée
par Jean d’Outremeuse ? Certainement pas. Toujours est-il
qu’un fait reste clairement établi : “Cette
église Ste Vérone” est la plus ancienne
attestée à Liège.
Le territoire de ce qui deviendra notre quartier dépendra
à la fois de la paroisse Ste Véronique et du
monastère St Gilles.
Précisément, venons-y à Saint Gilles.
Vers l’an 1000, les hauteurs de notre quartier sont
toujours occupées par des solitudes boisées
où le passant solitaire suivant les rares sentiers
qui coupaient ces solitudes boisées risquait d’être
la victime de bandits, de brigands qui hantaient ces lieux.
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La chronique de Rupert,
domaine du monastère de St Laurent (Xième siècle)
nous raconte cette création par une très belle
histoire : “Un
musicien du nom de Goderan, jongleur, né à St
Gilles en Provence, se retira dans ce bois hostile du Publemont
pour y mener une vie d’ermite.
En ce site offrant peu de sécurité, il exerça
l’hospitalité et jeta les fondements d’un
sanctuaire dont les pierres furent véhiculées
par l’ours qu’il possédait. L’admiration
pour ce travail fit accourir de braves habitants de la cité
qui se mirent à transporter des pierres avec l’ours
et même quelques uns vécurent désormais
en communauté avec l’ermite.
Ils consacrèrent une église à St Gilles
en souvenir du lieu de naissance de Goderan...” La
roue de l’histoire tourne. Un abbé devient responsable
de la congrégation de St Gilles.
Les moines vont défricher ces terres particulièrement
boisées comme beaucoup de communautés monacales
l’ont fait à l’époque et mettre
ainsi en valeur le territoire dépendant d’eux.
Le charbon et son exploitation va prendre un départ
décisif sur les hauteurs de notre quartier. Là,
en effet, une découverte d’importance va se faire...
Ecoutons comment le maire Gilles d’Orval, de l’abbaye
St Jacques raconte très joliment la chose vers les
années 1250.
“... Vers ce temps (d’Albert de Cuyck 1195), une
terre noire pouvant servir aux artisans du fer et pour les
foyers domestiques fut trouvée près de Liège
d’une manière étonnante. A ce qu’on
rapporte, un certain vieillard vénérable par
la barbe et les cheveux blancs, vêtu de blanc également,
passait à un endroit appelé COCHE lorsqu’il
rencontra un forgeron qui se plaignit de ce que son rude travail
ne lui donnait aucun bénéfice à cause
de l’excessive cherté du bois. “Mon ami,
répondit l’inconnu, allez sur la montagne, près
des moines; vous y découvrirez affleurant à
la surface des veines noires.
Il y a là une terre très utile pour le travail
du fer.” Cela dit, le vieillard disparut...”.
Nous savons que l’exploitation de la houille dans notre
quartier a été fort précoce. Il faut
savoir cependant que tout le monde n’appréciait
pas l’utilisation du charbon de houille. Quelques avis
médicaux par exemple :
KIRCHER en 1655 explique que la chaleur de la houille porte
à la tête et provoque l’apoplexie.
Le Docteur HOFFMAN en 1740 affirme que la combustion du charbon
de terre produisait la pneumonie, l’asthme sec et la
phitzie.
Le Père BERTHOLET lui écrivait “Selon
les remarques de quelques médecins, il y a cela de
propre à la nation liégeoise que les feux de
charbon dont on s’y sert engendrent une bile noire dans
les corps et rendent les esprits plus colériques et
plus enclin à la discorde...”.
Il faut dire que tout portait nos ancêtres à
s’intéresser de très près à
cette pierre caractéristique, la houille de même
couleur que le charbon de bois, inflammable comme lui.
Le bassin houiller effectivement parmi les plus riches de
l’Europe et l’affleurement des couches est remarquable. |
Tout d’abord chacun pour
ainsi dire s’improvisa houilleur.
On exploita, sans méthode, dans les endroits où
le charbon attirait les regards. Puis les mineurs s’enhardissent.
Ils se mirent à suivre les veines charbonnières
dans les profondeurs.
Alors apparurent les difficultés : il fallait creuser
des galeries, transporter le charbon à la surface, étançonner,
obtenir une bonne aération, lutter contre les coups de
grisou, évacuer l’eau. On creusa des Araines pour
assécher les galeries. On mit au point des règlements.
Nos mineurs devinrent très vite des spécialistes
en génie militaire.
Charbon et vignobles voilà deux activités que
l’on rencontrait dans notre quartier du XIIIème
au XVIème siècle.
Voici quelques actes attestant de cette activité charbonnière
Le premier date de 1546.
Il s’agit d’un procès opposant le responsable
(La fosse delle Robinnet) et Hackin de Laveur un riche vigneron
qui avait affecté ses terres (situées sur ce
qui sera notre quartier) à la culture du raisin.
Il fallait déterminer les dégâts aux cultures
provoqués par la fosse. Ce sont les gouverneurs jurés
et connaisseurs du bon métier des vignerons qui estimèrent
ces dommages.
Les parties discutèrent. Finalement Hackin s’estima
content d’un paiement de sept muids et quatre setiers
d’épeautre, évaluées à six
florins de monnaie liégeoise.
Le second date de 1543 (le 10 octobre)
(Image d'une houillère en 1649)
Il
s’agit d’un accord entre l’abbé de
Saint-Gilles et le mayeur d’Avroy concernant la fondation
d’un puits de mine sur les biens de Saint-Gilles.
1. Les associés paieront à l’abbé
de Saint-Gilles une redevance de trois paniers pour cent de
charbon.
2. Ils donneront une caution pour les dommages qu’ils
effectueront sur le bien.
3. Ils devront clôturer leur bien pour ne pas dégrader
ceux du couvent évitant ainsi de payer des dommages.
4. Quand les raisins seront presque mûrs, ils devront
arrêter tout travail à la fosse jusqu’à
la fin de la cueillette.
5. Pour veiller aux biens du seigneur abbé, les associés
devront désigner un ou deux hommes commis à
leur garde et ce jusqu’à la cueillette (décision
prise par le seigneur abbé).
Il en existe bien d’autres.
Tous rapportent ces deux activités (houille et vigne)
sur le quartier du Laveu.
Un dernier se trouve (par exemple) au registre paroissial
de Sainte-Véronique.
On signale le décès le 5 octobre 1716 de Rock,
fils de Jean Defraigne et de Marie Brion, mort à l’âge
de 16 ans en une petite fosse de François Wathot, ou
Laveu.
Penchons nous quelque peu sur cette famille “DE LAVEUR”
dont il est question un peu plus haut.
Le domaine des Laveur était un spacieux manoir situé
en-dessous du bois Saint-Gilles et au-dessus de l’église
Sainte-Véronique.
Au centre, s’élevait une tour, espèce
de petit donjon, avec de jolis bâtiments au milieu d’une
pièce d’eau. Tout autour s’étendaient
des jardins aux plantes aromatiques, des vignobles alors très
productifs, de vastes prairies luxuriantes entrecoupées
de bosquets.
Et oui. Nous voilà à évoquer l’hypothèse
la plus vraisemblable quant à l’origine du nom
de notre quartier. Le nom de cette famille, progressivement
déformé, a donné naissance à LAVEU.
Dans le quartier, au XVIII ème siècle, les vignobles
vont faire place à de grandes cultures maraîchères.
A Liège, c’était dans les terrains d’Avroy
et spécialement dans notre quartier que l’on
cultivait les meilleures pommes de terre. C’est là
qu’un cultivateur du nom de FROIDART inventa et développa
la célèbre variété des CWENNES
DI GATE.
Le cadre général historique étant planté,
examinons quelques cartes du quartier
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Un
document qui date de 1730 et sur lequel figure 
le quartier du Laveu.
A. Derrière
Ste Verone
B. Rue Troquay
C. Rue Madone
D. Rue Ste Verone
E. Le petit Jonqueux
F. Chaussée St Gilles
G. Jonfosse
H. St Gilles.
Nous remarquons que les rues principales de notre quartier
n’existent pas.
Ce que l’on y rencontre, ce sont de vastes terrains
de cultures maraîchères, quelques vergers et
seulement quelques rares maisons.
Le quartier est très peu peuplé.
En 1736, en effet, pour la zone St
Gilles, Laveu, Bois St Gilles, les environs de la Neuville
et St Nicolas, on comptait 314 maisons et 945 adultes.
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Un
deuxième document, une centaine d’années
après (1827).
Des changements sont intervenus de manière importante
et préfigurent déjà les grands axes de
notre quartier.
A. LAVEU. Ce chemin correspond à
l’heure actuelle à la rue Henri Maus mais ne
se prolongeant pas plus loin que la rue Chauve-Souris.
B. Ce qui deviendra la rue LAMBINON.
C. Ce qui deviendra la rue COMHAIRE.
D. Ce qui deviendra la rue du LAVEU.
(Porte le nom de ruelle).
E. Ruelle de Joie. Même tracé
que la rue de Joie actuelle jusqu’à la rue du
Terris.
Ensuite, elle suivait le tracé de la ruelle de la Raine,
traversait ce qui deviendra la rue des Wallons à la
hauteur du 216 et montait vers ce qui sera le Boulevard Kleyer
au milieu des jardins actuels.
A noter au bas de la rue, une demeure datant de 1780 qui fut
démolie lors des travaux de l’autoroute et la
maison de Monsieur et Madame Coune qui date de la même
période.
F. Chemin ou Thier de Bout-il-Cou (pousse
le cul) actuellement la rue Bois l’Evêque. Ce
chemin portait ce nom à cause de la pente raide que
l’on pouvait y rencontrer.
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3ème
plan du quartier (1883).
Nous notons que :
- la ligne de chemin de fer Liège- Bruxelles apparaît.
- la rue Henri Maus porte à cette
époque le nom de rue du
Haut- Laveu.
- les rues Jacob Makoy et Ambiorix commencent
à être loties.
- la rue des Wallons s’arrête
à la hauteur de la clinique Ste Rosalie.
- le nom “Ruelle de la Raine”
apparaît, mais le chemin se perd dans les jardins de
l’actuelle rue des Wallons.
- l’école communale est installée rue
du Laveu.
- la zone surtout habitée : le bas
du quartier.
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4ème
plan
(1912). - le quartier
prend son visage actuel.
- la rue des Wallons est prolongée
jusqu’au boulevard Kleyer.
- une ruelle, partant du boulevard Kleyer
traversait la rue de la Faille et se retrouvait rue Gustave
Thiriart.
- les bâtiments de l’institut
Don Bosco et l’église sont déjà
construits.
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- Remarquons
le nom des zones du quartier :
- ES Laveu
- Fond de la Reine
- A la ruelle de Joie
- Au Thier de Boute-il-cou
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Dernier
plan (1950).
- Remarquons le projet de création de la
rue Louis Boumal.
- Parallèlement à la rue de Joie
(partie supérieure) existait aussi une rue qui sera détruite,
une rue pour faire place au building que nous connaissons.
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